Plus d’une trentaine d’ONG nationales de défense des droits de l’Homme ont pris part ce vendredi 19 Juin, à une session d’information sur les affaires concernant la RCA en cours devant la Cour pénale internationale (CPI). Cette rencontre est organisée par le service de communication de la représentation de la CPI en Centrafrique.
Gervais Opportun Bodangaye, chargé de communication publique de la CPI, a relevé l’intérêt de cette activité qui, selon lui, est de renforcer la capacité des ONG de droits de l’Homme en République Centrafricaine en terme de connaissance de la Cour Pénale Internationale en général, et surtout sur les affaires devant cette institution concernant la RCA au sujet du procès de Jean Pierre Bemba.
« Il faut que les ONG nationales soient, non seulement informées de la situation, mais aussi soient informées les communautés affectées par les crises et surtout les crimes graves commis en RCA pendant les récents événements concernant les Anti-Balaka et les Séléka », a-t-il dit.
Les résultats attendus après cet atelier, selon Gervais Bodangaye, c’est de mettre un accès particulier sur la communication et l’information afin que la population centrafricaine puisse être au courant de tout ce qui se passe au niveau de la CPI concernant la lutte contre l’impunité.
Un des participants à cet atelier, Fernand Sylvio Mande-Djapou, président du Réseau des organisations des jeunesses, se dit très satisfait par les informations qui ont été données, il déplore la lenteur de la Cour Pénale Internationale.
Selon lui,« c’est à cause de la lenteur de la CPI que le gouvernement centrafricain a crée la Cour Pénale Spéciale pour procéder au jugement des gens impliqués dans les crimes dans le pays » a-t-il fait observer.
Cet atelier qui a débuté aujourd’hui prendra fin la samedi 20 Juin.