« Un enfant séronégatif né d’une mère séropositive », c’est la nouvelle approche adoptée par l’organisation mondiale de la santé (OMS) pour lutter contre le VIH/sida. Des agents de santé, identifiés, sont en train d’être initiés sur cette méthode. Une initiative de l’ONG Agence française d’expertise technique et internationale (AFTI) en collaboration avec le ministère de la Santé publique.
Cette activité qui se déroule du 18 au 20 juin, à Bangui vise à avoir des enfants séronégatifs nés d’une femme victime de sida.
« Avant les femmes arrêtent la prise des ARV après la naissance. Cette fois-ci, elles doivent continuer le traitement. La nouvelle approche est de continuer avec les ARV et de nouveaux produits ont été ajoutés en complément au ARV qui seront pris durant toute la vie », a expliqué Docteur Somsé Larissa, de l’ONG AFTI.
Yvon-Jacqueson Gonakpa, responsable de la santé de reproduction au centre de santé d’Obo a, quant à lui, expliqué que la poursuite du traitement ARV après l’accouchement s’appelle « B+ ». Cette méthode consiste à accompagner et à surveiller la femme enceinte jusqu’à la naissance.
» Le résultat attendu, c’est d’avoir un enfant séronégatif. Le constat révèle que plusieurs enfants sont nés avec le virus du sida. Avec cette nouvelle approche, nous suivrons toutes les femmes enceintes jusqu’à ce qu’elles mettent au monde un enfant séronégatif », a dit Yvon-Jacqueson Gonakpa.
Les antirétroviraux et d’autres nouveaux produits ont des effets secondaires. « C’est au personnel soignant initié de sensibiliser toutes les femmes enceintes à la connaissance de ces nouveaux antigènes, afin de surmonter ces désagréments et de continuer la prise des ces ARV. Il ne faut que la femme arrête ces produits en cours de traitement », a exhorté ce participant.
Au total 28 participants venus des différents centres de santé et des maternités ont pris part à cet atelier qui prendra fin le 20 juin.