Le responsable de la protection de l’enfant à la Minusca Charles Fomunyam a déploré les actes nuisant à la santé des enfants qui témoignent être victimes des actes de maltraitance de la part de certains éléments de cette force onusienne.
C’était lors d’une émission réalisée par le RJDH que Charles Fomunyam a exprimé ce sentiment. Selon ce dernier, des enquêtes vont êtres menées et si « ces allégations » sont avérées, les présumés coupables doivent être identifiés. Ils payeront de leurs actes.
« A chaque fois que le droit d’un enfant est violé, que ça soit par un membre de la communauté, ou les belligérants en Centrafrique, ou par un membre de force internationale, la Minusca et la Sangaris, il faudrait que ça soit dénoncé. Si cela n’est pas fait c’est rendre victime l’enfant pour la seconde fois. C’est quand on dénonce que le préjudice peut être réparé », a-t-il conclu.
C’est après une enquête menée par le RJDH auprès des enfants vivant à proximité de la base des forces internationales en face de l’hôtel Ledger Plazza, que certains enfants ont affirmé avoir été victimes des actes de viols sexuel. Le service de protection de l’enfant de la Minusca affirme avoir ouvert une enquête sur ces « allégations ».
Cette activité a été menée dans la cadre de la célébration de la journée internationale de l’enfant en Centrafrique, le 16 juin dernier.