Des actes de violences se font enregistrer au quotidien dans la ville de Bakouma. Du samedi 13 à jeudi 18 juin, trois personnes ont été blessées par machette. Les présumés auteurs de ces agressions auraient commis l’acte sous l’emprise de la drogue. Dans cette même période, un homme a incendié sa maison après avoir pris des stupéfiants.
La jalousie serait à l’origine de cet incendie. L’auteur qui est un conducteur au projet Chinko, a accusé sa femme d’infidélité. « Selon ce dernier, pendant son absence, sa femme aurait amené d’autres hommes à la maison. Et c’est la raison qui l’a poussé à y mettre feu », a raconté un témoin au RJDH.
S’agissant des personnes blessées par machette, le premier cas remonte au samedi 13 juin au chantier Mbango. La victime s’est faite agressée par l’un de ses amis lors d’une dispute. D’après les témoignages, tous les deux avaient consommé des stupéfiants.
Un autre cas s’est produit le 17 juin. La victime est un jeune handicapé. Il s’est rendu chez sa créancière pour réclamer son argent. Ce dernier l’a agressé avec une machette et a coupé son bras. La victime a été transférée à l’hôpital de Bangassou pour des soins.
Selon le constat fait par le correspondant du RJDH, ces cas d’agression, surtout sous l’emprise de la drogue, ne cessent d’être enregistrés. « A la veille du précédent incident, un jeune garçon a blessé sa maman à la tête par un coup de gourdin. Pour le moment, la femme se trouve à l’hôpital pour des soins ».
« L’origine de tous ces maux se trouvent dans la consommation de la drogue par les jeunes de la région. Une bonne partie des jeunes de Bakouma consomment fréquemment de la drogue », indique une autorité locale.
Aucune mesure de répression ni de lutte n’a encore été lancée par les autorités administratives locales.