Les dispositifs de la Minusca ont été renforcés ces derniers temps sur l’axe Bangui-Gara Mboulai. Ceci suite aux multiples cas de braquage à main armée enregistrés sur cet axe.L’axe Bangui-Garai Mboulai est fortement renforcé aujourd’hui. Plusieurs patrouilles de la Minusca sont opérationnelles sur cet axe au plaisir des usagers qui, ces derniers temps, tombent régulièrement dans des embuscades tendues par des hommes armés identifiés comme des éléments du FDPC de Abdoulaye Miskine.
En plus des patrouilles, la Minusca a renforcé les cortèges en hommes et matériels pour dissuader les bandits qui sévissent sur cet axe. « Nous sommes maintenant mieux protégés dans les cortèges. Il y a plus d’hommes en arme de la Minusca qui sont affectés pour sécuriser les convois qui partent de Bangui pour la frontière avec le Cameroun et ceux qui quittent là pour rentrer à Bangui » a témoigné à Centrafrique Libre Gildas, un commerçant rencontré au Barc (gare routière de Bangui).
Chancela, une commerçante a apprécié le renforcement des dispositifs sécuritaires sur cet axe « c’est un ouf de soulagement depuis que nous avons vu les dispositifs militaires renforcés sur l’axe et dans les convois. Les éléments du FDPC qui sortaient à tout moment, sont de plus en plus invisibles et cela est une raison de satisfaction ».
Une autorité municipale de la ville de Baboua que nous avons jointe a confirmé la baise des menaces des hommes armés « c’est autour de la ville de Baboua que ces hommes armés opéraient beaucoup plus. Mais depuis quelques jours, il y a eu amélioration de la situation » a-t-il souligné.
La même source a appelé les autorités et la Minusca à maintenir la pression sur ces bandits afin de libérer ce tronçon « nous apprécions ces dispositifs mais c’est mieux que les autorités de notre pays et la Minusca puissent continuer dans ce sens pour étouffer les menaces une fois pour toutes ».
Notons que les braquages sur cet axe ont été attribués aux éléments du FDPC de Abdoulaye Miskine qui dans un communiqué de presse a rejeté toute implication de ses hommes dans ces cas.
Soulignons que le FDPC est aujourd’hui l’unique groupe rebelle opérationnel dans cette région. C’est dans ladite région que le FDPC avait pris en otage une douzaine de personnes dont un prêtre polonais pour exiger la libération de son chef Abdoulaye Miskine arrêté et détenu au Cameroun à l’époque.
Les otages ont été libérés après la libération de Abdoulaye Miskine par les autorités camerounaises qui comptaient aussi des ressortissants parmi les otages.