L’affaire de viols d’enfants qui a défrayé la chronique au mois de mai joue les prolongations. En effet, une magistrate canadienne a été désignée lundi pour présider une commission d’enquête qui se veut autonome afin de gérer la question.
Marie Deschamps, magistrate canadienne, est nommée par l’Organisation des Nations Unies afin de présider la commission d’enquête externe qui va travailler sur l’affaire de viols d’enfants qui a éclaboussé des militaires français et africains qui intervenaient en Centrafrique. Elle sera appuyée dans cette mission par d’autres hauts responsables, notamment Hassan Jallow de nationalité gambienne, procureur du Tribunal international pour le Rwanda et de Yasmin Sook, directrice de la Fondation pour les droits de l’Homme en Afrique du Sud.
Mission indépendante
Le porte-parole de l’ONU a tenu à préciser le caractère indépendant de cette mission des experts mandatés. Ces experts « travailleront de manière indépendante ». Les documents et le personnel de l’ONU seront à leur disponibilité. Il ajoute également que « seront protégées des représailles » des personnes disposées à témoigner tout en les exhortant de saisir la commission d’enquête.
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