Les Casques bleus de l’ONU qui se disent soldats de la paix se comportent aussi comme des escadrons de la mort. Pour illustration, les soldats de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies en Centrafrique, MINUCA , ont perpétré de bavures dans la ville de Mambéré, localité située dans la préfecture de la Sangha-Mbaéré au Sud de la République Centrafricaine. Des actes barbares qui ont entrainé la mort de deux jeunes de cette localité. Alors qu’ils ne sont que des jeunes chargeurs de véhicules.
La panique avait gagné la ville de Mambéré suite à l’arrestation des quatre jeunes, au début de ce mois de juin 2015, par les soldats de la MINUSCA basés dans la ville dont les raisons sont différemment interprétées, à en croire les sources locales. Vexés par l’acte de l’arrestation, les jeunes de la ville s’étaient mobilisés en vue d’une manifestation drastique contre les casques bleus de la MINUSCA, auteurs de ces actes criminels sur la population civile.
Tout a été parti d’une altercation entre un chauffeur de camion, de marque CBH grumier dont l’immatriculation est camerounaise, et les jeunes chargeurs de la localité. Et voilà son l’apprenti du chauffeur dont un Camerounais voulait se servir d’un bout de bois pour frapper le chargeur. Ce qui a s’est soldé à une bagarre générale.
Aussitôt contactées par le chauffeur du camion soi-disant qu’il faisait l’objet d’une agression de la part des Antibalaka, voilà les casques bleus de la MINUSCA se sont intervenus comme des escadrons de la mort sur les lieux de l’évènement. Mano militari, ils ont emmené ces jeunes à leur base, selon les témoins. A la suite des tortures infligées, deux d’entre eux ont trouvé la mort pendant que les autres se trouvant dans un état désagréable ont été transférés à Berberati.
De surcroit les viols sur mineurs par des éléments des forces internationales déployées en Centrafrique, des crimes sont commis par ces mêmes soldats soi-disant de la paix sur des civiles dans le pays. Ces actes criminels qui sont des violations flagrantes des Droits de l’Homme, ne doivent pas restés impunis au nom de la justice internationale. Une situation qui ne préoccupe par les autorités centrafricaines comme si c’était un fait banal si bien qu’aucune voix ne s’est levée pour condamner ces actes criminels perpétrés sur les civiles. L’on constate qu’il est de coutume des autorités centrafricaines navrées de ne jamais prendre au sérieux la vie de leurs concitoyens. Pauvre République centrafricaine !
Bangui, Eric NGABA Pour CNC