Bangui - Le cadre de concertation sur les élections, une structure du ministère de l’Administration du Territoire, a souhaité que les Centrafricains réfugiés hors du territoire national ne puissent pas voter lors des prochaines élections, à l’issue de deux jours de réflexion sur le nouveau calendrier électoral.
Le cadre de concertation a souhaité un réaménagement du calendrier électoral et justifié sa requête de voir exclu du processus électoral les Centrafricains réfugiés à l'étranger parce que leur vote pourrait comporter des risques de fraudes.
Le cadre de concertation sur le processus électoral n'a pas remis en cause le vote de la diaspora centrafricaine mais celui des Centrafricains ayant le statut de réfugiés dans d'autres pays.
L'Autorité nationale des élections (ANE) a ouvert des bureaux de vote par zone géographique. En Afrique centrale, le Congo Brazzaville, le Tchad, le Cameroun dispose chacun d'un bureau de vote.
En Afrique de l'Ouest, le centre de vote est installé en Cà´te d'Ivoire et au Bein. En Europe, c'est en France et en Belgique que l'ANE a ouvert un bureau de vote. Dans la zone des Amériques, la diaspora centrafricaine ira voter aux Etats-Unis.
Certains bureaux de vote ont juridiction sur certains pays. C'est ainsi que les Centrafricains vivant en République démocratique du Congo (RDC) iront voter à Brazzaville, alors que les à‰tats-Unis vont accueillir tous les Centrafricains des Amériques.
Pour entrer en vigueur, cette proposition doit cependant recueillir l'avis non seulement du Conseil national de transition (CNT) mais aussi du conseil des ministres.
Une mission de l'ANE s'est rendue à l'étranger pour installer ses représentations qui seront chargées de l'organisation du processus électoral dans ces pays.
BB/LMM/APA