L’embargo sur le diamant centrafricain a été partiellement levé par le processus Kimberley lors d’une réunion en Angola. La décision est tombée ce matin lors de la cérémonie de clôture de la conférence dans la capitale angolaise. Ce sont les zones de l’Ouest et sud-ouest qui sont concernées par la levée partielle de l’embargo que le gouvernement centrafricain vient de décrocher. Ce sont en effet les diamants venant des villes de Berberati, Carnot, Bouar, Boda…qui pourront être vendus à l’internationale.
Cette levée partielle de l’embargo sur le diamant centrafricain a été réclamée par les autorités centrafricaines depuis longtemps. Le ministère des mines a même établi tout une stratégie pour convaincre les pays membres du processus Kimberley.
C’est le jeudi dernier que le ministre centrafricain des mines, Joseph Agbo a présenté cette stratégie devant les autres pays à qui il a sollicité la levée partielle de l’embargo. La ligne de défense de l’Etat centrafricain est le retour de la sécurité dans les zones proposées. « Nous avons proposé une levée partielle parce que dans ces zones, l’Etat a marqué son retour et contrôle les sites. Alors, il est possible que dans ces régions, l’on puisse avoir la main mise sur les ressources minières » a expliqué le ministre des mines.
La conférence du processus de Kimberley tenue en Angola a commencé depuis le lundi dernier pour se tenir ce vendredi avec la décision de la levée partielle de l’embargo. L’essentielle des recettes de l’Etat centrafricain provient souvent des recettes fiscalo-douanière et aussi de la vente des ressources minières dont le diamant. Depuis que le pays est suspendu du processus de Kimberley, l’Etat éprouve des difficultés pour assumer sa mission régalienne.
C’est depuis avril 2013 que la République Centrafricaine est suspendue du processus.
Sylvestre S