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© Autre presse par DR
Le siège de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) |
Douala - La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) est en train de prendre des mesures pour se prémunir contre une instabilité monétaire et financière au sein des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) a-t-on appris vendredi au terme du Comité régional des systèmes de paiement (CRSP).
Cette rencontre, la deuxième après la réunion inaugurale tenue à N'Djamena, au Tchad en 2014, qui avait permis de valider l'architecture opérationnelle de surveillance des systèmes de paiement, a permis d'adopter les outils qui seront utilisés pour cette surveillance, souligne la Banque centrale dans un communiqué parvenu à APA.
Il s'agit notamment de l'adoption du code du référentiel de surveillance, du guide d'utilisation du référentiel, des fiches de surveillance et des fiches de reporting mensuel.
Des mesures prises, selon le vice-gouverneur de la BEAC, Tahir Hamid Nguilin, dans un contexte où des transactions bancaires effectuées par chèques, virements ou transferts dans la zone CEMAC prennent de plus en plus d'importance en termes de nombre et de montants.
S'agissant des transactions supérieures ou égales à 100 millions de francs CFA, la valeur des transactions pour l'année 2014 se chiffre à plus de 76 000 milliards de francs CFA, ce qui correspond à près de 186 000 transactions.
Cette première catégorie découle du Système de gros montants automatisés (SYGMA).
Concernant les montants inférieurs ou égaux à 99 millions de francs CFA, plus de 5 millions de transactions ont été enregistrées, soit plus de 16 000 milliards de francs CFA.
Pour cette seconde catégorie, c'est le Système de télé-compensation de l'Afrique centrale (SYSTAC) qui s'applique.
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