Les artisans miniers de l’ouest de la République Centrafricaine ont le sourire aux lèvres avec la levée partielle, vendredi, de l’embargo du processus de kimberley, organisme qui contrôle la vente des pierres précieuses dans le monde
Cet embargo a été imposé sur l’exportation du diamant en Centrafrique depuis 2012, lors du sommet tenue à Luanda en Angola.
Cette levée partielle qui concerne l’ouest de la RCA moins touché par le conflit qui a déchiré le pays constitue une bouffée d’oxygène pour la population de cette région qui tire la majeure partie de ces ressources grâce à l’exploitation du diamant.
La sanction avait gravement touchée la population dont une partie a connu la pauvreté extrême et la crise alimentaire. Le niveau de vie a reculé sérieusement dans la zone.
La partie est du pays où les groupes armés continuent de sévir croupit encore sous le joug de la sanction du processus de Kimberley. Cette sanction selon le processus de Kimberley permet d’éviter que la vente du diamant n’alimente encore le conflit en Centrafrique.
Avec la reprise de l’exportation du diamant, l’Etat Centrafricain pourra renflouer ses caisses grâce aux taxes sur ces pierres précieuses.