Le recensement pré-électoral en Centrafrique devait commencer vendredi dans une école du 3e arrondissement de Bangui, il ne démarrera que lundi. La faute à une agression sur un conseiller du maire de cet arrondissement lors de la cérémonie de lancement officiel de la campagne. Les agresseurs étaient, selon plusieurs sources, d’anciens membres de la branche de la Seleka la plus hostile aux accords de paix. L’incident ne fait que repousser le début de l’enregistrement des citoyens centrafricains, mais oblige également l’ANE à délocaliser dans un autre arrondissement de la capitale.
Il s’appelle Amadou Roufaï, il est conseiller du maire du troisième arrondissement de Bangui et se trouvait dans l’école Koudoukou, pour l’ouverture officielle de la campagne de recensement. Il raconte comment il a été agressé, en présence de l’ambassadeur de France et du chef de la Minusca, par des hommes qui, selon certaines sources, seraient d’anciens membres de la Seleka.
« Ils ont fait irruption dans l’établissement et ils ont commencé à un injurier l’ambassadeur français. Comme la personne est venue s’adresser directement à l’ambassadeur de France, je lui ai dit, comme c’est un frère, nous sommes tous des musulmans, c’est le mois de ramadan. Je lui ai dit ça, et il a dit « vous êtes de traitres vous qui êtes de la mairie ». C’est de là que tout a capoté. Directement, il m’a boxé. »
... suite de l'article sur RFI