Plusieurs quartiers généraux (QG) et des caches d’armes de sournois meurtriers ont été saccagés et mis à feu sur une étendue de plus de 300 mètres par la courageuse armée du Conseiller national Thierry Georges Vackat (TGV). C’est dans le cadre de l’Opération Salango lancée le samedi 27 juin 2015 à Mongoumba que les envahisseurs herbeux ont été mis temporairement en déroute.
Mongoumba, ville reposante située à moins de 200 kilomètres de Bangui, à cheval sur l’équateur, sous-préfecture resplendissante composée de 52 villages estimée à plus de 25.000 habitants, contrée teintée d’une verdure impériale, ville bordant les majestueuses Rivières Lobaye et Oubangui. Mongoumba malencontreusement isolée des institutions de l’Etat, localité vidée de ses habitants depuis le début des hostilités lancées par l’ex-rébellion de la Séléka en décembre 2012. Mongoumba, jadis principauté de l’empereur Jean-Bedel Bokassa devenue rempart de reptiles et des bêtes vénéneuses. Mongoumba se libère peu à peu de l’emprise de ses ennemis végétaux.
Néo Moïse à Mongoumba ?
Le libérateur de Mongoumba, Thierry Georges Vackat, né à Sibut (ville du Centre), devenu fils de la Lobaye, confondu dans la masse à Bangui, est notoirement connu de Mbata, les deux Batalimo, Safa, et Mongoumba sous l’acronyme de « Yaya na pètè », allusion faite à ses tresses du passé ou encore de « Yaya na poto », en raison de son long séjour en France, a initié un rude combat contre les preneurs d’otages de cette région centrafricaine. Avec le concours de plus de 500 jeunes de la localité munis de machettes et des faucilles de fabrication Banguissoise, les principaux bâtiments administratifs (le magnifique bungalow présidentiel construit par J.B. Bokassa, le bureau sous-préfectoral, l’Hôpital, le bureau de poste, la Gendarmerie, le Centre de basket-ball, l’Etat-Major du 6e régiment militaire, l’Hôtel de Ville et la devanture de l’Ecole sous-préfectorale mixte) de l’emprise du redoutable ennemi : les hautes herbes.
« Je suis fils de cette commune. De mon enfance jusqu’à ce jour, je n’ai jamais vu la ville de Mongoumba dans cet état. Si nous ne prenons pas notre responsabilité, cette commune est appelée à disparaitre et c’est déplorable pour les générations à venir. Les habitants sont exposés aux autres bêtes rampantes dangereuses. S’il s’agit d’une agression de la part de ces animaux, ils ne choisiraient pas si telle est sous-préfète, tel le chef de Brigade de la gendarmerie ou encore le Maire de la ville. Donc, le mieux c’est de réduire les risques et de se prévenir, voilà le but de cette opération que nous allons poursuivre chaque semaine », a expliqué Thierry Georges Vackat à Kangbi-ndara.
Pour la victoire partielle de cette opération exterminatoire des hautes herbes, son initiateur M. Vackat a prévu, bien évidement des stimulants bon marché, à la commande de ses « combattants », notamment des cartouches de cigarettes, des petits sachets de tabac-prise, plusieurs bidons de vin de palme, un service café continu, le tout sous la supervision d’Alain Patrick De-koma, un habitué de la région et membre du staff de TGV.
Isabelle Mapako, sous-préfète de Mongoumba récemment installée, à peine dix jours, s’est félicitée de l’Opération Salongo, visant à lutter contre l’insalubrité grandissante dans sa circonscription. « Je salue l’activité menée par mon frère Vackat. Toute la beauté de Mongoumba est voilée par les hautes herbes. Il vient de donner l’exemple c’est à nous autres de suivre ». « L’Opération Salongo est pour le bien de notre ville, nous étions pris en otage par les hautes herbes mais présentement avons une vue des quatre côtés de certains de nos bâtiments administratifs. Nous sommes de tout cœur avec Yaya na poto qui est l’un des nôtres. » Mots de soutien de Genty, jeune de la localité ayant activement pris part aux activités de nettoyage.
Il convient de rappeler brièvement que Thierry Georges Vackat était le candidat aimé des habitants de la circonscription électorale de Mongoumba mais que le verdict des urnes des législatives de 2011 a rendu malheureux au profit de Jean-Louis Opalegna soutenu par le KNK du président déchu François Bozizé. Ce cafouillage électoral encore décrié par les habitants de cette ville avait causé une perte en vie humaine à Mongoumba. Avec Salongo et bien d’autres initiatives de délivrance à la Moïse encore latentes, Thierry Vackat, entend faire parler la vérité, cette année, par voie des urnes.
Johnny Yannick Nalimo de retour de Mongoumba