Bangui – Le ministre des Mines et de la Géologie ; M. Joseph Agbo a déclaré que la République Centrafricaine suspendue au mois de mai 2013 par le processus de Kimberley, réintègre ledit processus, lors d’une conférence de presse donné mercredi 1re juillet 2015, à Bangui
L’objectif de cette conférence de presse est de faire la restitution des travaux de la grande conférence des pays membres du processus de Kimberley qui s’est tenue à Luanda en Angola du 22 au 26 juin dernier, au cours de laquelle la sanction sur l’exportation du diamant centrafricain a été partiellement levée.
Le ministre Joseph Agbo a précisé que la main levée partielle de la sanction n’autorise pas l’exportation de tous les diamants sur toute l’étendue territoire centrafricain, seul les diamants en provenance des zones de l’Ouest de la Centrafrique sont autorisés à être vendus à l’étranger.
Le membre du gouvernement de transition a expliqué que suite à des multiples missions effectuées dans ces zones de l’Ouest, les missions ont jugé que ces zones, déclarées zones vertes sont conformes, car les autorités administratives en générale y sont déployées.
S’agissant de la notion zone verte aux autres préfectures, le ministre Joseph Agbo a exhorté les compatriotes des autres préfectures minières à travailler afin que toutes les zones de la République Centrafricaine deviennent des zones conformes.
Le chef du département des Mines et de la Géologies a indiqué que l’administration en général est entrain de se réinstaller dans ces zones. Il a par ailleurs émis le vœu que dans ces zones qu’il n’y a plus la circulation des armes en vue de réunir les conditions, pour être déclarée zone verte afin que les diamants de cette zone puissent être exportés et vendus à l’extérieur.
« Le processus de Kimberley pense que dans les zones qui ne sont pas sous contrôle de l’Etat où il n’y a pas d’administration, dans les zones où les armes circulent, les diamants dans ces zones sont vendus pour entretenir les conflits et les rébellions, ce qui a fait la Centrafrique a été suspendue par ce processus depuis le mai 2013 », a-t-il fait savoir.
Le ministre Joseph Agbo a souligné que son souhait est que l’embargo soit totalement levé sur toute l’étendue du territoire afin les Centrafricains qui œuvrent dans cette filière puissent profiter leur activité.
François BIONGO