En attendant de sérieuses discussions les 2 et 3 novembre prochains, respectivement à Alger et Rabat, la Confédération, Africain de Football n’est pas d’accord sur la demande de report de la CAN à elle envoyée par le Maroc, à cause d’Ebola.
"La CAF a enregistré cette requête et confirme qu’aucun changement n’est à l’ordre du jour du calendrier de ses compétitions et évènements. Il est à noter que depuis la première édition en 1957, jamais la Coupe d’Afrique des nations n’a fait l’objet d’une déprogrammation ou d’un différé", a souligné ce samedi 11 octobre 2014 la CAF.
Néanmoins, elle dit ne pas négliger les mesures préventives dont fait allusion le gouvernement marocain. "La CAF, consciente des risques sanitaires posés par le virus Ebola, a constamment appliqué les principes de précaution en prenant en considération les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de divers experts médicaux", a-t-elle poursuivi.
Rappelons que selon le ministre marocain de la Santé, "le Maroc est souverain pour protéger la santé de ses concitoyens. C’est la priorité des priorités d’un ministère de la Santé". Or, a-t-il rappelé, "si l’on organise la Coupe d’Afrique, il faut s’attendre à la venue de centaines de milliers de spectateurs". C’est pourquoi, "tenant compte du principe de précaution, le ministère de la Santé a demandé au gouvernement marocain de reporter, si cela est possible, la CAN 2015".
Donc, c’est une décision qui est non seulement "justifiée suite aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé, mais aussi par des décisions similaires prises par d’autres pays", a-t-il ajouté.