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Confrontée aux difficiles conditions de vie, la population demande le retour des humanitaires
Publié le vendredi 3 juillet 2015  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
Population centrafricaine
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La population de la ville de Baoro, localité située à 60 kilomètres de la ville de Bouar, témoigne vivre dans une situation précaire. L’absence des structures humanitaires rend la vie plus difficile, ce qui l’amène à demander le retour des humanitaires.

Cette demande a été faite le 28 juin dernier, lors d’une rencontre avec des journalistes et la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République Centrafricaine (Minusca) dans cette région.

Irène Célestine Ngono-Agbo, présidente de l’OFCA de Baoro a énuméré quelques difficultés rencontrées par la population au quotidien. Selon elle, ce sont les affrontements qui ont entrainé le départ des humanitaires. Toutefois, elle lance un appel à ces ONG de penser à retourner à Baoro afin d’aider la population.

« Pendant la crise, il y a eu des destructions de maisons, de pertes en vies humaines, le départ des ONG, la fuite d’une partie de la population dans la brousse, la non scolarisation des enfants, et le manque de revivre ensemble », a-t-elle cité.

Les conséquences de ces problèmes, selon elle, c’est l’augmentation du nombre de veuves et des orphelins ainsi que le chômage.

Léonce Evrard Mapoka Koutéré, un jeune de Baoro, déplore de son côté le chômage « Le problème qui se pose actuellement, c’est le chômage. Aucune ONG n’est à Baoro. Les jeunes désœuvrés ont trouvé pour activité l’utilisation des armes de guerre. Il nous faut des ONG pour aider la jeunesse. L’activité économique ne fonctionne plus dans la ville. La situation est très déplorable » note t-il.

Thiam Yasmine cheffe bureau Minusca Bouar a posé la sécurité comme la condition du retour des ONG « c’est une ville qui reste encore très tendue. (…). Baoro est sous l’attention des droits de l’homme, car il y’a encore des enquêtes sur la ville en ce qui concerne les violations des droits de l’homme. Les ONG ne peuvent pas rester dans la ville quand on les menace. Les ONG ne sont pas prêtes à revenir. Donc nous avons encore trop de travail à faire à Baoro ».

De son côté, le porte-parole de la Minusca Hamadoun Touré, a rassuré la population sur le processus Désarmement démobilisation, réinsertion (DDR), la restauration de l’autorité de l’Etat dans la ville, et l’aide à la jeunesse par le biais de petits métiers.

Une occasion pour Hamadoun Touré d’appeler la population à respecter les autorités qui représentent l’Etat dans la ville et à accepter le revivre ensemble. « C’est les meilleures voies de la sortie de crise », selon ces termes.

La ville de Baoro fait partie des villes les plus touchées par la crise centarfricaine.
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