Un semblant de calme était revenu samedi à Bangui après quatre jours de violents affrontements, alors qu'une rencontre entre la présidente de la transition Catherine Samba Panza et des responsables anti-balaka laissait espérer une "décrispation".
La tension restait néanmoins palpable dans la ville quadrillée par les forces nationales et internationales --françaises, européennes et onusiennes--, même si les armes, entendues jusque tard dans la nuit de vendredi à samedi dans les quartiers nord, se sont tues. La Minusca, la force des Nations Unies, a indiqué que six Casques bleus avaient été blessés vendredi soir quand des hommes armés ont ouvert le feu sur leur patrouille. Et des accrochages ont été signalés samedi à Gobongo, à une dizaine de kilomètres au nord du centre de Bangui.
"Les habitants fuient en direction de la colline pour se mettre à l'abri des tirs" échangés entre des soldats de la Minusca et les anti-balaka, ces miliciens majoritairement chrétiens qui avaient lancé la chasse aux musulmans au début de l'année, a raconté un témoin à l'AFP.
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