Dix mois après son arrivée en Centrafrique, la force des Nations unies ne couvre toujours pas l'intégralité du territoire. L'intérim étant assuré par les Français de «Sangaris».
Pour relier Bangui, la capitale, à Birao, dans l'extrême nord-est du pays, le voyage se compte en jours. Il faut progresser de manière chaotique sur l'unique route qui dessert cette partie du territoire avant de passer sur des kilomètres de pistes défoncées. «Le principal problème est d'ordre logistique, c'est l'état des axes routiers», confirme le lieutenant-colonel Adolph Manirakiza, le porte-parole militaire de la Minusca. La force des Nations unies, près de dix mois après son arrivée dans le pays, ne couvre toujours pas l'intégralité du territoire. Dans les zones reculées, ce sont encore les Français de «Sangaris» qui assurent l'intérim.
... suite de l'article sur Le Figaro