Bangui- Le ministre du Travail, de la Sécurité sociale et de l’Emploi, Gaston Mackouzangba a qualifié la demande de démission du Chef d’Etat de la transition par le coordonnateur des anti-balaka, l’arme à la main d'un coup d’Etat ou coup de force, lors d’une conférence de presse du gouvernement, vendredi 10 octobre 2014 à Bangui.
L’enjeu de cette conférence du gouvernement est de dénoncer le complot ourdi, orchestré par la coordination des anti-balaka pour déstabiliser la transition politique en Centrafrique.
Pour le ministre Gaston Mackouzangba, « La bonne manière de faire la politique c’est de permettre que dans l’attente cordiale, on termine cette transition et qu’on aille à des élections libres justes et transparentes afin de libérer le pouvoir à un gouvernement légitimement élu ».
« Il faut quitter le chantier des coups d’Etat à répétition, le chantier des mutineries, le chantier de rébellions armées à répétition qui ne nous amène nulle part. Sinon droit dans le mur c’est-à-dire à la mort de la République Centrafrique », a-t-il fait observer.
Le ministre des transports et de l’Aviation Civile, Arnaud Djoubaye Abazène en mettant en exergue la loi fondamentale qu’est la Charte Constitutionnelle, a déclaré qu’« il est nullement prévue que quiconque ne saurait demander la démission de la Présidente de la République, Chef de L’Etat, même le Conseil national de Transition (CNT) qui a procédé à son élection ne saurait demander sa démission ».
Au regard de cette loi fondamentale, le ministre Arnaud Djoubaye Abazène a également déclaré a ces agitateurs que ‘’la transition ira jusqu’à son terme et qui sera sanctionné par les élections libres et transparentes et le moment venu qui sera élu va exercer le plein pouvoir régalien de l’Etat’’.
Le ministre d’Etat, en charge de la défense nationale, Me Aristide Sokambi a constaté pour sa part avec amertume que des hommes en armes et arborant la tenue militaire se livrent à de actes de barbarie sur la paisible population de Bangui au champ des théâtres des événements.
Aux dires du Ministre d’Etat, Me Aristide Sokambi, le chef d'état-major des armées, les autorités militaires, adressons une sévère mise en garde à l'endroit de tous ceux des éléments des Forces Armées Centrafricaine qui se révéleraient comme étant les auteurs des actions constatées, les menaces de sanctions seront prononcées à leur endroit.