Le général Léonard Essongo, représentant du président congolais, médiateur dans la crise en Centrafrique, a attiré l’attention des Centrafricains sur la nécessité de ne pas détruire les efforts de paix déployés par la communauté internationale, en s’adonnant en permanence à des actes de violence.
"Il ne faudrait pas que nous fassions de la crise centrafricaine une crise oubliée. Il faudrait faire attention à ce qui arrive en Centrafrique", a-t-il averti, au sortir d'une audience avec la présidente de la Centrafrique, Catherine Samba-Panza, lundi à Bangui.
''Les gars qui nous accompagnent-là (la communauté internationale), ils n'ont pas tous leurs intérêts ici. Chacun d'eux a un calendrier que nous ne connaissons pas. Du jour au lendemain, ils peuvent s'en aller et nous voilà dans des mauvais draps", a ajouté Léonard Essongo qui ne cache pas le risque de voir la communauté internationale se détourner de la Centrafrique.
Parlant de son entrevue avec Catherine Samba-Panza quia porté sur la crise sécuritaire et politique en Centrafrique et le rôle des forces étrangères, il a souligné pour le déplorer le regain de violence noté ces derniers jours à Bangui.
"On était bien parti après le Forum de Brazzaville, après la réunion de haut niveau faite à New York. Nous étions suffisamment bien partis et on ne comprend pas pourquoi tout cela soit retombé comme ça d'un seul coup dans l'eau", a-t-il souligné
Le général Léonard Essongo a indiqué qu'il va rendre compte de la situation au médiateur, le président congolais Denis Sassou Nguesso lequel a besoin de tout savoir au sujet des avancées enregistrées depuis le forum de Brazzaville et les causes des derniers affrontements à Bangui.
KG/cat/APA