A Bangui, un calme précaire règne ce lundi après plusieurs jours sous haute tension en République centrafricaine. Pour autant, la ville reste comme paralysée, les commerces sont fermés et la circulation est quasiment inexistante dans les rues de la capitale.
« C’est trop calme », confiait à RFI un haut fonctionnaire centrafricain qui décrit une ville sans activité ou presque. Les banques et commerces sont fermés. Même si quelques échoppes ont ouvert dans le centre-ville, Bangui est encore à l’arrêt. Des barricades sont toujours dressées par endroits et des tirs très sporadiques se sont fait encore entendre dans la matinée.
Certains taxis circulent, mais la plupart refusent de reprendre le travail pour raison de sécurité, en particulier dans les quartiers, de Miskine, Combattants, Gobongo, Ouhango, ou Boy-Rabe. « Il y a des types armés qui s’en prennent aux taxis, explique l’un d’entre eux. A Ouhango un chauffeur s’est fait braquer son taxi ce matin, il n’a pu le récupérer que grâce à l’intervention du contingent rwandais ».
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