Le Forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique en Centrafrique a démarré ses travaux lundi à Brazzaville en présence de la présidente de la transition, Cathérine Samba Panza, de représentants des Séléka et des anti-balaka, d’une partie de la classe politique et des pays voisins.
« Brazzaville est une étape importante pour relancer le dialogue entre Centrafricains, pour qu’ensemble on arrête de nous entretuer », déclarait dimanche à la presse, à son arrivée dans la capitale congolaise, la présidente de la transition centrafricaine.
« Venir à Brazzaville ! Cela a fait débat. Mais un consensus s’est dégagé. Nous sommes en démocratie ; nous ne sommes pas dans un système de pensée unique », ajoutait Samba Panza, affirmant que « de nombreux acteurs centrafricains vont venir et d’autres n’ont pas le droit de venir s’ils le pensent ».
Pour le médiateur de cette crise le chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso « Il est important que la cause centrafricaine ne soit pas une cause oubliée ». Le Tchad, la République démocratique du Congo (RDC), l’Union africaine et le Cameroun, ont envoyé des délégués à la rencontre.
Le forum de trois jours sera sanctionné par un engagement des parties à mettre fin à toutes les violences et de favoriser le désarmement des groupes armés.
OD/APA