COMMUNIQUE DE PRESSE DU CONSEIL NATIONAL DE TRANSITION
Lors de la cérémonie d’ouverture solennelle de la deuxième session ordinaire du Conseil National de Transition le 1er octobre 2014, le Parlement de Transition indiquait qu’il allait examiner au cours de la présente session, à travers les séances d’interpellation du Gouvernement, un certain nombre de sujets liés au bon fonctionnement de la période de Transition en République Centrafricaine au nombre desquels l’organisation rapide des élections et l’interpellation du Gouvernement sur la gestion du don angolais.
C’est dans cet état d’esprit, qu’une séance d’interpellation du Gouvernement a été convoquée à nouveau pour le lundi 13 octobre 2014, après que les précédentes n’ont pu se tenir.
Le Conseil National de Transition a le regret de constater ce jour , que non seulement le Gouvernement trouve des raisons peu sérieuses pour ne pas répondre à cette interpellation, ceci, en pure violation des dispositions de l’article 73 de la Charte Constitutionnelle de Transition, mais encore mieux, il ne veut manifestement pas rendre compte de la gestion du don angolais devant le peuple, alors que l’objectif du Conseil National de Transition est de donner au Gouvernement l’occasion de faire tout l’éclairage qui puisse mettre un terme à toutes les rumeurs de mauvaise gestion qui circulent et dont la preuve du contraire incombe au pouvoir exécutif.
Le Conseil National de Transition voudrait rassurer le peuple centrafricain qu’une nouvelle date sera proposée, à nouveau, au Gouvernement pour qu’il vienne non seulement répondre au sujet de l’interpellation déjà évoqué, mais aussi pour qu’il lui parle en cette période de trouble marquée par un arrêt quasi total des activités, de l’avenir du pays.
En cas d’un nouveau refus de répondre à cette obligation constitutionnelle, le Conseil National de Transition prendra ses responsabilités.
Fait à Bangui, le 13 octobre 2014
Alexandre Ferdinand N’GUENDET