Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) s'est déclaré mardi alarmé par la récente explosion de violence dans certains quartiers de Bangui, la capitale de la République centrafricaine, qui a visé des civils, des travailleurs humanitaires et des Casques bleus des Nations Unies. Ce tout dernier embrasement de violence a largement entravé les activités d'aide humanitaire.
« Les troubles récents auraient été provoqués par une attaque à la grenade à Gobongo dans le 4ème arrondissement de Bangui le 7 octobre dernier. Cette attaque a causé la mort de quatre personnes. L'agresseur présumé, qui pourrait être un séléka, a été capturé par une foule en colère et il aurait été tué. Ces événements ont été suivis par des attaques commises contre des civils. Ces attaques ont causé la mort près de neuf civils et elles ont fait 55 blessés », a expliqué une porte-parole du HCR, Melissa Fleming, lors d'une conférence de presse à Genève.
« Bien que certains magasins aient rouvert leurs portes depuis ce week-end et que la circulation ait repris depuis le 13 octobre, la situation reste tendue à Bangui », a-t-elle ajouté.
Selon des informations préliminaires, plus de 6.500 personnes sont nouvellement déplacées, mais leur nombre pourrait être encore bien plus élevé. « Nous ne pouvons pas confirmer ces chiffres car nous n'avons pas accès aux sites accueillant des déplacés dans la ville et sa périphérie », a dit Mme Fleming.
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