La présidente centrafricaine de la transition, Catherine Samba-Panza, a estimé mardi que les violences qui secouent Bangui depuis un peu moins d'une semaine s'apparentent à "une tentative de coup d’État institutionnel visant à installer une troisième transition".
Alors que Bangui se remettait à peine des violences qui ont éclaté le 7 octobre, Catherine Samba-Panza a délivré un message fort. Dans un communiqué diffusé mardi 14 octobre par la porte-parole Antoinette Montaigne, la présidente centrafricaine de la transition a dénoncé "une tentative de coup d’État institutionnel visant à installer une troisième Transition" orchestrée par "une coalition de forces négatives".
"Des mensonges savamment distillés sont accompagnés de larges distributions nocturnes de dizaines de millions par coupures de billets de banque à ceux qui érigent des barricades dans les rues de Bangui et qui les tiennent munis de grenades pour dissuader la population de circuler, paralyser le pays et ainsi déstabiliser la transition. Des armes lourdes et légères sont également distribuées au sein de la population, notamment aux jeunes, pour semer la terreur dans le pays et réclamer la démission de la présidente de la transition et celle du Premier ministre", accuse le communiqué.
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