Pour Ousmane Mahamat Ousmane, les négociations entre la cheffe de l’Etat et les Anti-Balaka sont à encourager mais, elles ne devraient aboutir à la libération des leaders du mouvement Anti-Balaka
L’ancien ministre Ousmane Mahamat Ousmane, cadre politique de la Séléka a montré une réticence du mouvement vis-à-vis de l’exigence des Anti-Balaka relative à la libération de leurs membres arrêtés. Pour l’ex-ministre, les négociations entre la cheffe de l’Etat et les Anti-Balaka sont à encourager mais, elles ne devraient aboutir à la libération des leaders du mouvement Anti-Balaka. «[iNous pensons que la crise actuelle peut être résolue par le dialogue, c’est pourquoi nous soutenons les négociations entre la présidente et les Anti-Balaka. Mais pour la Séléka, il n’est pas question que les leaders Anti-Balaka soient libérés sous pression. Il faut que la justice fasse son travail]» a-t-il confié au RJDH.
Il a déclaré aussi que «si la cheffe de l’Etat libère les Anti-Balaka, nous revendiquerons aussi la libération de nos jeunes du km5 arrêtés depuis des mois sans jugement». L’ancien ministre a confié que des hommes armés l’ont attaqué le lundi 13 octobre matin au km5. «Je sortais de chez moi quand des hommes armés ont ouvert le feu contre ma voiture. Mes éléments les ont chassés» a-t-il précisé. La libération des leaders Anti-Balaka est l’une des exigences du mouvement adressées lors de la rencontre avec la présidence Mme Catherine Samba Panza.