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© Agence de Presse Africaine par DR
Financement Angolais : le Premier Ministre centrafricain, Mahamat Kamoun face au conseil de transition |
Le Cabinet de la Primature a été renouvelé par décret pris le 06 juillet 2015, sur proposition de Mahamat Kamoun, premier ministre, chef du gouvernement de transition. D’importantes personnalités de l’ancienne séléka y ont fait leur entrée. Des personnalités proches de Michel Djotodia aux ministres séléka des gouvernements de Tiangaye, Mahamat Kamoun fait désormais corps avec les caciques de l’ancienne coalition séléka.
Amalas Amlas Aroun, Christophe Gazam-Betty, Eric Néris Massi sont les principales personnalités Séléka qui, du gouvernement sont appelés désormais à siéger aux côtés de Mahamat Kamoun à la primature. Etant donné le décret n’est pas accompagné de motivation, il est difficile de dire avec exactitude pour quelles raisons le successeur de André Nzapayéké a choisi de faire désormais front commun avec les anciens amis de Michel Djotodia.
Mais en revanche, tout porte à croire que le combat de Mahamat Kamoun et sa tactique sont l’expression du principe de « diviser pour régner ». Selon certaines indiscrétions, le fauteuil de Kamoun n’est plus maitrisable depuis que le forum de Bangui a clos ses travaux le 11 mai dernier et entre lui et la locatrice du palais de la renaissance des rumeurs de mésententes et de discorde vont bon train.
Djono Ahaba gène le fauteuil de Kamoun
Qui plus est, le culte de personnalité auquel se livre l’ancien Ministre des Mines de Djotodia soit sur des aspects de l’avant-projet de la Constitution notamment le refus aux responsables des groupes armés de conquérir le pouvoir en tant que partis politiques soit sur d’autres aspects d’actualité du pays, n’est pas anodin. Des colonnes de certains organes de la place se rassasient de ses prises de position inopérantes tant l’échec du régime de Michel Djotodia auquel il faisait partie intégrante n’aurait pas été imputé à la seule puissance du patron de la séléka. Plusieurs sources proches du challenger de Kamoun disent lire dans le comportement de ce dernier un attrait au poste de premier ministre. « Dès les premières heures de la chute du président Michel Djotodia, Djono Aba faisait déjà tout pour récupérer et occuper le fauteuil de la primature », nous ont-t-ils confié.
Méckassoua a raté de justesse le poste de premier ministre malgré l’implication inconditionnelle de ses suppôts venus de toute part et même de l’axe Brazza-Bangui. Djono se bat toujours. Or, Kamoun n’a que Samba-Panza comme défenseure.
Le combat est encore dur.
Mister
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