750 éléments des Forces armées congolaises (FAC) ont pris le vol, le mardi 7 juillet, pour la République Centrafricaine où ils vont procéder à la relève de l'ancienne équipe qui y a passé déjà plus d'une année.
Cette opération de relève, réalisée dans le cadre de la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations unies en République Centrafricaine (Minusca) s’est déroulée en deux temps. D’abord, avec la présentation lundi du commandant du contingent congolais, le colonel Jean Pierre Bouka, par le chef d’état-major général des FAC, le général de division, Guy Blanchard Okoï, et de l’adresse du ministre de la Défense nationale à l’endroit de la troupe, ensuite l’embarquement ce mardi du bataillon de 750 hommes équipés pour Bangui à bord d’un avion IL-76TD Russe, mis à la disposition de l’opération de la MInusca.
Le message du ministre à l’endroit de la troupe était instructif à plusieurs égards dans la mesure où il rappelait à chacun certains aspects liés à l’exécution de cette mission. Il démontre tout d’abord, ce que veut dire le soldat de la paix, l’attention que les autorités portent sur le respect des droits de l’homme en opération, à savoir réaffirmer, le principe de tolérance zéro.
Le ministre a ensuite rappelé que lorsqu’un soldat commet un acte contraire aux règles militaires, tel que : violer; voler; donner gratuitement la mort à quelqu’un; faire le commerce; abuser des populations; il est passible des sanctions sévères conformément aux règlements militaires, rapatrié dans son pays, radié des effectifs s’il le faut, et même présenté devant les tribunaux compétents.
Il a enfin souligné que l’objectif de la présence militaire en République centrafricaine est de ramener la paix et la sécurité et secourir les populations en détresse. « Il ne s’agit pas d’autres choses », a-t-il martelé. Rappelons que ce bataillon a bénéficié des formations ACOTA, résultant du partenariat avec la Gouvernement américain et SOVEREIGN dans le cadre d'un partenariat avec une entreprise française.
Cette opération d’embarquement s'est déroulée en présence du directeur central des renseignements militaires, le général de brigade Grégoire Ebadep.
Guillaume Ondzé