Le siège de la radio d’État à Bangui a été la cible d’une attaque la nuit de lundi à mardi. Le groupe d’agresseurs composé d’une douzaine de personne n’a pas pu être identifié et les causes de cette attaque restent pour l'instant inconnues.
La Radio Nationale Centrafricaine a été attaquée par des individus inconnus. Des hommes armés non identifiés ont fait irruption dans la nuit de lundi à mardi au siège de la radio-télévision centrafricaine, à Bangui.
Vainement, les assaillants ont forcé la régie et essayé de pénétrer dans le studio principal avant d’être repoussés par les forces onusiennes de la MINUSCA. L’un des gendarme en faction a été blessé, aucun vol de matériel n’a été signalé.
"Ils ont saccagé la régie et se sont dirigés vers le studio A, mais n'ont pas réussi à enfoncer la porte", a confirmé Gaspart Deran, directeur de l'information à la Radio Centrafrique.
Braquage ou tentative de Coup d’État?
La question mérite d’être posée. Les agresseurs ne semblaient s’intéresser qu’au studio de la radio. Visiblement ils voulaient passer un message ? Mais quel message ?
"Braquage !?... Je ne crois pas du tout… si hypothèse il y a, je pourrais simplement dire que ça pouvait être certainement un coup d’État dans la mesure où ils sont venus surtout pour passer le message et ces sont les studios qui les intéressaient… il n’y a eu aucun acte de vandalisme", a déclaré à VOA Afrique Eloi Bellonghot, le directeur général de Radio Centrafrique.
Aucun représentant des forces de l'ordre ou du gouvernement de transition ne s'est exprimé sur l'incident mais " la ministre d’État à la Défense est passée tôt le matin, le ministre de la Communication, ensuite le Premier ministre, qui est revenu encore avec la ministre de la Défense ", explique le directeur de l'information de Radio Centrafrique.
Une enquête a été ouverte par les autorités du pays pour déterminer s’il s’agit d’une tentative de coup d’État ou d’un simple braquage.