Un projet de relèvement socio-économique bientôt opérationnel dans l’Ouham Pendé

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Publié le jeudi 9 juillet 2015 | RJDH-Centrafrique

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Un projet de relèvement socio-économique bientôt opérationnel dans l’Ouham Pendé

Un projet de relèvement socio-économique des communautés paysannes de l’Ouham Pendé a été lancé, ce matin, par le ministre délégué à l’élevage, Taib Yacoub. La cérémonie s’est déroulée à JM Résidence, en présence du représentant du fond Békou, du représentant de la FAO et du Directeur de DRC.

Le relèvement socio-économique des communautés paysannes est l’un des aspects du projet Békou. Dans son discours de circonstance, Irchad Razaly, gestionnaire du fond Békou a indiqué que ce projet s’inscrit dans le cadre du fond Békou. Pour lui, ce projet va être opérationnel pour aider les populations à améliorer leurs conditions de vie après la crise.

Le ministre délégué à l’élevage Taib Yacoub s’est réjoui du lancement de ce projet qui pour lui, vient à point nommé. « Il est évident que ce projet apportera l’aide nécessaire à nos compatriotes qui ont besoin de se relever de la crise que la République Centrafricaine a connue. Ce projet est un espoir pour la population de l’Ouham qui n’attend que de tels actes », a dit le membre du gouvernement.

Le ministre délégué à l’élevage a fait savoir que le gouvernement est dans la même dynamique que la communauté internationale. « Le projet que nous lançons aujourd’hui est celui de relèvement, ce qui signifie que nous sommes en train de passer de l’urgence au relèvement des communautés. C’est la vision du gouvernement actuel suite à tout ce qui a été fait dans le domaine humanitaire car il faut passer au relèvement afin d’accéder au développement », a-t-il indiqué.

Le représentant du Conseil Danois pour les Réfugiés (DRC) a noté que le passage des projets d’urgence à ceux de relèvement est souvent difficile mais pour lui, il est possible d’amener le pays vers cet objectif.

Ce projet sera exécuté par DRC. Il a une durée de 18 mois avec un budget de 1 500 000 euro. Les villes de Koui, Bocaranga, Paoua, Nana Bakassa, Ndim, Ngaoundaye, Bozoum sont celles concernées par ce projet. Selon les statistiques, environ 1080 groupements soit 19600 personnes seront touchés par ce projet.