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Des journalistes formés sur la production des informations liées aux violences basées sur les genres
Publié le lundi 13 juillet 2015  |  RJDH-Centrafrique
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© Autre presse par DR
Des journalistes de l’Afrique Centrale préoccupés par l’avenir de leurs médias
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Une dizaine des journalistes venus des différentes radios sont en formation sur les violences basées sur les genres (VBG), depuis le lundi 06 Juillet dans les locaux du RJDH. Cette formation est organisée par l’ONG Inter news en collaboration avec le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme, elle sera suivie des productions des magazines et émissions.

Pendant cinq jours de formation, ces journalistes ont été outillés sur des différents sujet liés aux violences basées sur les genres, tel que le mariage forcé, les femmes battues, l’inégalité entre les hommes et les femmes dans la répartition des tâches et autres sujets jugés utiles pouvant les aider dans la production de leurs émissions.

Sylvie Bowen, consultante en VBG à Internews a noté que « l’objectif de cette formation est de faire comprendre à la population que tous les Hommes sont égaux : femmes, enfants, minorités. Et donc, c’est par les journalistes des radios communautaires qu’il aura des sensibilisations enfin de réduire ces violences basées sur les genres. Je lance un appel à tout le monde de ne pas considérer les femmes comme des personnes à sous estimées », a- t elle souligné.

Mohamed Bomassa, l’un des participants présente ce qu’ils feront après cette formation. « Les activités après cette formation, c’est de faire des émissions dans le cadre des violences basées sur les genres et c’est aussi pour moi l’occasion de faire comprendre à la population que tout le monde est égale », a-t-il souligné.

Les attentes après cette formation sont énormes. «C’est d’arriver à la réduction des violences sur les femmes, enfants et autres groupes à travers nos productions radiophoniques. Mais, aussi contribuer à la compréhension des populations de ce contexte qui semble être confus et réduire qu’aux questions du sexe », a dit Nina Caroline Guiaba, l’une des participante.

La formation se poursuivra pendant deux mois par la phase pratique sur le terrain et la production des émissions
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