La revue semestrielle 2015 du programme de coopération RCA/Unicef s’est déroulée ce lundi 13 juillet à l’hôtel Ledger Plazza à Bangui. Le mobile de la journée est de passer en revue les progrès sur l’amélioration de la sécurité, la situation des enfants et les travaux effectués au cours de l’année 2015 afin de faire un bilan général.
Cette réunion a regroupé tous les ministères, les organisations non gouvernementales nationales et internationales et le système des Nations-Unies. Chaque organisation a présenté les activités qu’elle a menées pendant le semestre afin d’évaluer les résultats.
Le Directeur régional de l’Unicef basé à Dakar a salué les avancées positives en RCA après la crise et souligne que, « chaque famille et toute la population centrafricaine ont besoin de l’appui de ses partenaires pour le développement du pays ».
Le coordonnateur résident du système des Nations-Unies Aurélien Agbénonci, a fait savoir que cet atelier permet de « donner des réponses aux nombreux défis Centrafricains, je suis aussi très fière du forum de Bangui et du travail effectué par l’Unicef et la Minusca pendant cette période. La voix des enfants n’avait pas été oubliée au forum à travers l’organisation du forum des enfants ».
Il a appelé le gouvernement et les organisations à soutenir le développement d’urgence et la protection de l’enfant qui reste, selon lui, un problème fondamental dans un esprit d’équipe et d’engagement.
Le représentant de l’Unicef en Centrafrique Mouhamed Moustapha Malick Fall, a demandé à ce que l’accent soit mis sur la sécurité. « L’amélioration de la sécurité, des travaux sous l’angle de la paix et de la cohésion sociale reste à faire », a-t-il dit.
Le ministre de l’éducation Nationale, Eloi Anguimate, en lançant les travaux a reconnu les conséquences de cette crise sur les enfants mais pour lui, les travaux de cette revue vont permettre de faire le point de tout ce qui s’est passé.
« Les conséquences de la crise sur les enfants et les femmes sont alarmantes. Beaucoup reste à faire dans le domaine de la santé, de la malnutrition, de l’éducation, de l’insécurité. Les travaux d’aujourd’hui permettent de faire le bilan des réalisations, de sortir les forces et les faiblesses et de faire des réajustements », selon le membre du Gouvernement.
Selon le rapport des ONG humanitaires, environs deux millions de personnes dont en majorité des enfants et des femmes ont encore besoin d’aide en Centrafrique.