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© Autre presse par ONU/Catianne Tijerina
Le Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), Babacar Gaye. |
Pour susciter un nouvel appui du Gabon en faveur de la sortie de crise en Centrafrique, le chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-unies a rencontré le président de la République, le 13 juillet courant.
Le représentant spécial du secrétaire général des Nations-unies pour la République centrafricaine a été reçu en audience, le 13 juillet à Libreville par le président de la République. Babacar Gaye entendait présenter à Ali Bongo, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), la situation actuelle en RCA, où le Gabon a déployé des troupes depuis le début des conflits. Mieux, notre pays a accueilli une réunion en janvier 2013, au terme de laquelle un accord de sortie de crise avait été signé. Initiée dans le cadre de la mobilisation en faveur et autour de la sortie de crise dans ce pays, cette visite, qui a vu la participation d’Abdoulaye Bathily, chef du Bureau des Nations-unies pour l’Afrique centrale (Unoca), avait pour objectif de susciter un appui supplémentaire et des efforts conséquents.
A cet effet, le chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) a fait un point complet des défis et perspectives du processus de paix en Centrafrique, avec le démarrage du processus électoral marqué par l’enregistrement des électeurs. Babacar Gaye a notamment fait état des efforts de la Minusca pour créer les conditions propices à la tenue d’élections justes, libres, transparentes et ouvertes. L’on rapporte, par ailleurs, qu’à ce jour, 161 068 électeurs sont enregistrés. Au cours des échanges avec son hôte, Ali Bongo a relevé les progrès accomplis en République centrafricaine, non sans réitérer l’engagement du Gabon à aider au retour d’une paix durable en RCA, notamment par une mobilisation des Etats-membres de la CEEAC, deux mois après la tenue du forum de Bangui.
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