Brazzaville (ACAP)- Le porte-parole des ex-séléka, Mohamed Moussa Dhafane a mis la barre très haute en exigeant de la communauté internationale la délocalisation de toute la population musulmane de Centrafrique vers le nord du pays, lors du hui-clos entre les participants au forum de Brazzaville.
L’objectif du hui-clos est de donner l’occasion à chaque groupe convié au forum de faire une déclaration liminaire, fixant leur point de vue sur ce fora.
Quelques groupes ont été invités à faire des déclarations, notamment les ex-séléka, les anti-balaka et la société civile.
Aux dires du porte-parole des ex-séléka, M. Moussa Dhafane a demandé la délocalisation de la population musulmane de Bangui et des autres régions de Centrafrique, vers le nord de la RCA et condamne les exactions des anti-balaka exclusivement orientées vers les musulmans.
Les anti-balaka par la voix de leur leader, Edouard Patrice Ngaïssona, demande l’intégration de son mouvement dans le processus du DDR, demande également de revoir leur effectif dans le gouvernement et condamne les exactions des ex-séléka sur les populations civiles.
La société civile quant à elle, exige la mise en place d’une commission d’enquête en vue d’arrêter et de poursuivre à la justice nationale ou internationale, les auteurs et co-auteurs des crimes causés sur les populations civiles centrafricaines.
Trois commissions ont été mises en place:
- commission DDR
- commission cessation des hostilités
- commission politique