La ville de Moyenne Sido toujours sous contrôle des ex Séléka

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Publié le mercredi 15 juillet 2015 | RJDH Centrafrique

© Autre presse par DR
Les rebelles de la séléka

Les éléments de l’ex Séléka qui ont occupé la région de Moyenne Sido se sont transformés en autorité locales et administratives. Dans cette ville, aucun représentant légal de l’Etat n’est présent.

En quittant la ville de Kabo pour se rendre à Moyenne Sido, ces ex Séléka ont érigé des barrières. Ils portent des tenues militaires et détiennent encore des armes. Ils font des contrôles. Sur la barrière qui se trouve dans leur base à Moyenne Sido, ces hommes en arme exigent de l’argent à tous les passants.

Pour justifier les barrières érigées, le général Alkatine, responsable de l’ex-coalition Séléka de la ville de Moyenne Sido, a fait savoir qu’ils ont érigé ces barrières dans le cadre du contrôle de tous les mouvements sur cet axe.

Cela suite à des rumeurs d’une éventuelle attaque, dit-il. « Nous sommes obligés de remettre les barrières, parce que ces rumeurs empêchent la libre circulation des commerçants qui viennent ravitailler la ville en produits de premières nécessité. Nous avons installé des triangles, afin de contrôler le passage », a-t-il ajouté.

La présence d’hommes armés dans les périphériques empêche la libre circulation, selon le maire Moussa Ibrahim. « La production agricole a sensiblement régressée, suite à cette recrudescence d’insécurité. Les assaillants seraient assimilés à des éleveurs armés qui font paître leurs troupeaux de bétails dans les champs des agriculteurs. Dans la ville nous sommes en sécurité », a dit la même source.

Malgré cette accalmie, l’autorité communale souhaite le déploiement des agents de la gendarmerie, de la police dans la ville pour garantir la sécurité de la population.

« La présence des forces de sécurité et de maintien de l’ordre serait rassurante pour les habitants de moyenne Sido. C’est le général Alkatine qui essaie de restaurer la sécurité selon son propre opinion dans la ville », a témoigné le Maire Moussa Ibrahim.