Le Conseil constitutionnel pourrait être saisi, en Centrafrique, pour se prononcer sur la question du vote des réfugiés à la présidentielle d'octobre. Pour le moment,
il n'est pas prévu que les Centrafricains réfugiés à l'étranger puissent prendre part au scrutin. L'ONU s'en inquiète et réclame des élections pour tous. Le Conseil national de transition s'inquiète de fraudes massives en cas de participation des réfugiés au vote.
Selon le HCR, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, 460 000 réfugiés vivent en exil, majoritairement des musulmans qui représentent 1/10 de la population centrafricaine. Et leur refuser le droit de vote créerait une injustice supplémentaire dans un pays déjà profondément divisé.
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