Global Witness dénonce l'existence d'un trafic du bois en Centrafrique. Dans un rapport sorti mercredi, l'ONG pointe du doigt la corruption d'entreprises françaises, chinoises et libanaises. Dans le but de pouvoir continuer à exercer leur activité, ces entreprises auraient payé les milices armées centraficaines, finançant ainsi le conflit. Depuis 2013, la Centrafrique ne peut plus exporter ses diamants. Mais en revanche le commerce du bois n'a connu aucune restriction. L'ONG Global Witness demande donc que le bois vendu depuis 2013 soit considéré comme du «bois de conflit». C'est à dire du bois dont la vente aurait financé le conflit centrafricain. Alexandra Pardal est la directrice de campagne à Global Witness pour les forêts du bassin du Congo.
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