Politique
Centrafrique : le maire et le sous préfet de Baboua pris en otage par les élements du FDPC
Publié le lundi 20 juillet 2015 | RJDH-Centrafrique
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Le sous préfet et le maire de la ville de Baboua ont été pris en otage depuis hier soir par les éléments du FDPC alors qu’ils rendaient à Baboua après avoir participé à une réunion préfectorale à Bouar. Pour le moment, personne ne sait où ces deux personnalités sont détenues.C’est entre Bouar et Baboua que les deux autorités ont été enlevées. Selon nos informations, elles revenaient d’une réunion présidée par le préfet de Nana Mambéré. Un proche du maire a expliqué à Centrafrique Libre que la destination des deux otages n’est toujours pas connue ni les revendications des assaillants « pour le moment, nous ne savons pas ce qu’ils revendiquent ni où ils ont amené les deux autorités » a confié cette source qui a requis l’anonymat et que nous avons jointe ce matin.
De sources bien informées, les tractations pour la libération des otages n’ont pas formellement commencé « de manière officielle, il n’y a pas de contact entre la mairie de Baboua et les ravisseurs ni la préfecture et les ravisseurs. Il y a des gens qui ont été contactés pour établir les contacts mais ce n’est pas formel encore et nous attendons toujours » a expliqué un adjoint au maire de la ville de Baboua.
Centrafrique Libre a tenté en vain d’entrer en contact avec le ministre de l’administration du territoire sur cette prise d’otage.
Il faut dire que les combattants sont accusés par toutes les sources contactées, d’être à l’origine de cet acte « tout le monde sait que ce sont les éléments de Miskine car nous savons que ce sont seulement ces gens là qui terrorisent ici depuis plusieurs mois » a expliqué une autorité sous préfectorale de Baboua.
La semaine dernière, les éléments du FDPC étaient accusés d’avoir pillé et brulé trois véhicules sur cet axe. Il y a cinq mois, les éléments de ce mouvement avaient pris en otage des une douzaine de personnes dont des Camerounais, des Centrafricains et un prêtre polonais. Les otages ont été libérés contre la libération de Abdoulaye Miskine, chef dudit mouvement, détenu à l’époque au Cameroun.
Diane LIGANGUE
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