L’Union Syndicale des Conducteurs de Centrafrique (USCC), a suspendu les activités depuis le 20 juillet, pour dénoncer plusieurs cas d’agressions dont les conducteurs ont été victimes sur l’axe Bangui-Garou-Boulaï.
Au Bureau d’Affaitement Routier Centrafricain, (BARC) des feuilles de palmiers sont placées devant le portail barricadé. Dans la cours, les marchandises sont stockées à même-le-sol. Les commerçants et les conducteurs qui s’y trouvent semblent être abattus et mécontents. Les portes des bureaux sont hermétiquement fermées. Des centaines de véhicules y sont stationnés.
Vêtu en costume noire et chemise blanche, Wilfried Dimanche NGuissimale président de l’USCC, donne les raisons de cet arrêt de travail. « Le 19 juillet dernier, nous avons perdu un collaborateur conducteur de nationalité camerounaise. Ce dernier a été froidement abattu par des hommes armés non identifiés au village Lokoti-Fambele. Nous ne sommes pas sécurisés. C’est pourquoi nous avons décidé lors de notre Assemble Générale de suspendre les voyages sur le corridor Bangui-Garoua-Boulaï », a-t-il expliqué.
Selon la même source, les habitants des villages longeant le corridor, constituent un danger pour les conducteurs. « Une fois qu’un véhicule est tombé en panne et abandonné par les éléments Bangladeh de la Minusca, la population attaque le chauffeur, pille le véhicule. Ceci de connivence avec les autorités locales » a-t-il déploré.
... suite de l'article sur Autre presse