Les communautés locales autochtones et les organisations de la société civile des réseaux membres de la Conférence sur les écosystèmes des forêts denses et humides d’Afrique centrale, réunis du 20 au 23 juillet à Brazzaville, ont affiné leurs contributions au sommet de décembre prochain à Paris (COP21).
Cet atelier régional avait surtout pour but de consolider l’engagement des groupes cibles au processus de Réduction d’émission liée à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+), tout en préparant une stratégie régionale à l’orée des discussions de l’agenda de la COP21.
"En suscitant l’engagement des parties prenantes, nous restons dans la logique de nos pays qui ont compris très tôt l’intérêt de gérer de façon concertée les forêts denses humides tropicales dont regorge le bassin du Congo, qui constitue le deuxième massif forestier tropical du monde après l’Amazonie", a expliqué l’expert congolais, Michel Elenga.
Le bassin du Congo couvre 37% de la superficie forestière de tout le continent africain, avec une capacité de stockage de carbone variant entre 25 et 46 milliards de tonnes. Mais il est confronté actuellement à une menace croissante de déforestation et de dégradation des écosystèmes.
La stratégie mise en œuvre permet de renforcer les outils de plaidoyers auprès des bailleurs de fonds et autres partenaires, et également d’intégrer les parties prenantes (populations locales, autochtones, exploitants de forêts, Ong, etc.) dans la politique de gestion durable.
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