A trois mois de l’élection présidentielle, le président de la Fondation pour la Reconstruction de la RCA (FRC) et candidat Jean Barkes Gombé Ketté multiplie les rencontres avec ses compatriotes. Il a reçu à son domicile à Bangui une délégation des chefs de quartier du 3è arrondissement secteur KM5 le lundi dernier. L’objectif de cette rencontre était de traiter ensemble avec les notables les problèmes liés à la cohésion sociale et surtout la pérennisation du retour de la paix.
Dans un esprit de fraternité, les responsables locaux ont parlé de leur implication dans le processus d’inscription sur le fichier électoral en cours et ont surtout fait le déballage des problèmes qu’il rencontre au quotidien dans l’exercice de leur mission.
Dans l’ensemble les chefs des quartiers du Km5 gardent un bon souvenirs de JBGK qui a été le premier maire de la capitale à leur donner leur lettre de noblesse. Ils n’ont en effet jamais été mieux traité que lors de son règne à la mairie de Bangui. Et comme un bien fait n’est jamais perdu ces derniers ont à l’unanimité promis de mobiliser les électeurs en sa faveur.
«Vous êtes le deuxième bâtisseur de la ville de Bangui après le président Bokassa. On connait le maçon au pied du mur, vous nous avez appelé parce qu’on est l’œil du peuple et nous vous en sommes reconnaissants » a déclaré Moham Dayourou, chef du quartier camerounais Douala.
Les invités de Gombé Kétté ont dans leur majorité rappeler les bonnes actions et les œuvres qu’il a réalisées dans la ville de Bangui quand il était maire. «Vous étiez à la mairie, vous aviez beaucoup fait pour nous. Vous étiez juste car vous aviez réalisé des infrastructures dans tous les arrondissements » tempère le chef du quartier de Boulata.
Prenons la parole JBGK a remercié l’assistance avant de rappeler l’importance et le combat qu’il avait perdu contre le président Bozizé lorsqu’il avait proposé d’utiliser une partie des recettes des tickets de marché pour rétribuer les chefs des quartiers. Il a affirmé avoir proposé la somme de 50.000FCFA par mois. Le refus présidentiel était motivé par l’absence d’une garantie pour assurer régulièrement ses salaires.
«Je vous ai réuni pour vous dire que la RCA est une et indivisible. Notre pays est à terre à cause de la marginalisation d’une partie des centrafricains, nous avons une arme, c’est le vote et c’est vous les chefs qui avez la possession de cette arme. C’est pour cette raison là que j’ai fondé la Fondation pour la Reconstruction du Centrafrique(FRC) pour redonner à la RCA sa fierté d’antan.» déclare JBGK.
Le candidat a poursuivi son allocution en donnant aux chefs les raisons qui l’ont motivées à créer une association plutôt que d’intégrer ou de créer un parti politique. «Depuis des années ce pays a été géré par les partis politiques, J’avais le choix de me présenter en tant que candidat indépendant ou sous la bannière d’un parti. Les partis ont fait des échecs et nous ont conduit là où nous sommes, c’est ce qui m’a poussé à penser autrement. Souvent les jeunes votent en masse et après ils sont oubliés. Les jeunes ont beaucoup de problèmes, dans dix ans nous devons leur laisser la place. Nous devons les former pour la relève sinon notre pays va tomber. La jeunesse est ma priorité. Moi, je ne parle pas beaucoup, je ne sais qu’agir, je m’appelle Jean Barkes Gombé ketté quand je dis quelque chose je le fais»
Le KM5 quartier cosmopolite est au centre de la plus grande crise centrafricaine que la communauté internationale et les autorités centrafricaines peinent à résoudre. Pour avoir travaillé avec toutes les centrafricains, toutes ethnies et confessions confondues lors de son passage à la mairie de Bangui, M. Gombé- Ketté avait tenu à réussir son pari de la réconciliation avant la mise en place de la cellule de son association dénommée la FRC, ce fut une réussite.
Wilfried Maurice SEBIRO