L’ancien Ministre Mahamat Ousmane Mahamat, détenu à la Section de Recherche et d’investigation (SRI), et mis en liberté provisoire d’une semaine le 16 juillet dernier ‘’ pour des raisons de santé’’, est toujours en circulation avec ces gardes du corps armés, malgré l’épuisement du délai. Une situation déplorée par certaines personnes interrogées par le RJDH. Elles demandent à la justice de faire sont travail.
L’ancien Ministre Mahamat Ousmane Mahamat placé sous contrôle judiciaire à la SRI, a obtenu du Procureur de la République, une mise en liberté provisoire d’une semaine pour des raisons de sanitaires. Le délai étant épuisé, la justice n’a pas pris soin de lui faire appel. Or, dans un entretien accordé au RJDH le jour de sa libération, le procureur a précisé que le délai était d’une semaine et que son procès devrait être organisé dans la semaine.
Une source judiciaire a confié que la procédure de sa libération, ne répond pas aux procédures établies par la justice centrafricaine. « Son dossier étant en cours du traitement au niveau du doyen des juges, lui seul a habilité à se prononcer sur son dossier. Il ne relève pas de la compétence du procureur de le libérer. S’il est aujourd’hui en liberté, c’est parce que le procureur a signé un message porté à l’endroit du commandant de la SRI, pour sa libération. Normalement, il ne devait pas l’être et de sur quoi avec des gardes armés », a expliqué cette source.
Selon la même source, une somme d’argent serait mis en jeux par ce dernier afin d’obtenir une libération définitive.
L’un des habitants du Km5 mécontent témoigne au sujet de ce dernier que depuis sa libération, ses hommes se promènent qu’avec des armes dans le quartier. « La nuit même de la fin du ramadan, ils ont fait des tirs dans le 3ème arrondissement de Bangui. Le jour de la fête, il était sur le terrain du lycée de Fatima avec ses hommes. La population était traumatisée », a-t-il témoigné.
Dans un entretien accordé au RJDH le vendredi 17 juillet dernier, Mahamat Ousmane Mahamat a justifié ces tirs. « Ce n’est pas pour la première fois que pendant la fête on fait des tirs. Même pour l’investiture des présidents, cela se fait. C’est la tradition. Donc ce n’est pas pour déstabiliser le pouvoir en place, mais c’est pour exprimer la joie de la fête. Les jeunes ont juste exprimé leur joie », a-t-il justifié.
Le RJDH a appelé le procureur de la République Ghislain Gresenguet sauf que ce dernier n’a pas reçu le reporter déployé sur le terrain pour le recoupement des informations sur cette affaire.
L’ancien Ministre Mahamat Ousmane Mahamat, accusé de détention illégale d’armes et de munitions de guerre, a été arrêté et placé à la Section de Recherche et d’Investigation (SRI), le 9 mars 2015.