BANGUI - Des milliers de personnes sont rentrées chez elles en République centrafricaine plus d’un an après avoir fui, souvent vers les pays voisins, la crise politique complexe et violente qui secouait le pays.
Bien que la sécurité se soit améliorée dans certaines régions, il reste difficile pour de nombreux anciens déplacés de retrouver un semblant de vie normale.
Depuis le mois de mai, le gouvernement de transition a fermé des dizaines de camps de déplacés à Bangui, la capitale. Incapable d’offrir les services essentiels à la majorité de la population, il a quand même distribué des trousses d’aide pour faciliter le retour des déplacés, avec l’aide de l’Organisation internationale pour les migrations. Ces trousses contiennent deux sacs de riz, cinq litres d’huile et l’équivalent de 150 dollars.
Au plus fort de la crise, qui avait été déclenchée par un coup d’État en mars 2013, environ 900 000 Centrafricains étaient déplacés à l’intérieur de leur propre pays, dont 60 000 avaient cherché refuge autour de l’aéroport international de la capitale. Selon OCHA, l’organe de coordination humanitaire des Nations Unies, près de 400 000 personnes sont toujours déplacées dans l’ensemble du pays, dont environ 33 000 à Bangui.
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