« Oui ! Je suis Candidate pour la paix et la sanctification. Oui ! Je suis Candidate pour le développement réel. Je suis Candidate pour une autre forme de gouvernance. Je suis Candidate pour un regard féminin dans la gestion des affaires du pays. Je suis Candidate pour la crainte de Dieu et pour l’obéissance à ces recommandations », c’est à ces mots que Valentine Modamet, prophétesse s’est déclarée ce lundi 27 juillet 2015 candidate pour la présidentielle à venir.
Devant la presse nationale, Valentin Modamet, 53 ans, mariée et mère de plusieurs enfants, se dit partante pour la course à la présidentielle en Centrafrique sous le signe de la paix et de la sanctification. Elle s’ajoute ainsi à un effectif pléthorique de candidats ravivant le même dessein dans un pays post-conflictuel de moins de 5.000.000 d’habitants.
« En examinant ces crises répétitives, il m’a été donné de comprendre que le problème n’était pas seulement physique, mais profondément spirituel. Si depuis 55 ans, les hommes ont fait leur preuve et nous voyons ce que cela a donné ; il est temps d’essayer d’autres compétences dont dispose notre pays, à savoir l’intelligencia de la couche féminine. Laissez-moi vous dire, que derrière toutes ces crises il y a des démons (des esprits malins) qui manipulent nos autorités, et les poussent à désobéir à la volonté de Dieu, les inspirent des sentiments cruels contre le peuple, tel que : le tribalisme, la tyrannie, l’impunité, la cupidité, la rancune, la vengeance, la méfiance de l’autre, la corruption, le pillage des richesses du pays, et l’insensibilité à la souffrance du peuple au regard impuissant ».
Valentine Modamet, s’inscrivant dans la lignée des grandes figures féminines mondiale entre autres d’Angela Merkel chancelière d’Allemagne depuis 2005 ; de Michèle Bachelet présidente du Chili depuis le 11 mars 2006 et de Tarja Halonen présidente de la Finlande depuis 2000 et réélue en 2006, Valentine Modamet, première femme à déclarer officiellement sa candidature espère grâce au soutien de Dieu devenir la future Cheffe de l’Etat de Centrafrique. Cette déclaration tombe à moins de deux semaines après que la présidente Catherine Samba-Panza a exhorté certaines conseillères nationales de transition d’occuper en grand nombre le tartan politique dans les échéances électorales en vue.