Contrôle abusif : les taxi-bus observent un jour d’arrêt de travail

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Publié le mardi 28 juillet 2015 | Kangbi-Ndara

Difficile début de semaine pour les fonctionnaires de l’Etat et du secteur privé à Bangui capital centrafricaine. Les conducteurs de taxis et bus observent ce lundi 27 juillet 2015 un jour d’arrêt de travail pour dénoncer les contrôles abusifs des gendarmes et policiers centrafricains déployés dans différentes artères de la capitale.

Au micro de Kangbi-ndara, Guy Ngueremango, délégué de ligne de Ben-Zvi a indiqué que cet arrêt de travail précède le préavis de grève que le syndicat des conducteurs de taxis et bus remettra le mardi 27 juillet 2015 au ministère centrafricain des Transports.

Selon ce dernier, les conducteurs de taxis et bus sont devenus « le marché » des policiers et gendarmes « exceptés les agents de sécurité privée et les FACA (forces armées centrafricaines, ndlr) ». « Nous avons choisi le lundi pour cet arrêt de travail parce que c’est le premier jour de la semaine et que les travailleurs sont nombreux à solliciter nos services » a ajouté Guy Ngueremango.

Si l’arrêt de travail des taxis et bus frustrent certains travailleurs à gagner leurs services, les conducteurs de mototaxis s’en réjouissent pleinement en bâchant trois clients à la fois pour faire des recettes. « Nous avons notre syndicat. Si les taximen nous avaient convié à cet arrête de travial nous les aurions soutenu mais puisque ça ne concerne que les conducteurs de taxis et bus nous ne pouvons que vaquer à nos occupations régulièrement », a expliqué Arnaud, conducteurs de mototaxis à Bangui.

Aucune réaction officielle des autorités locales jusqu’au plus haut du soleil mais de sources officieuses, des négociations seraient en cours pour une reprise normale des activités d’ici demain.