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© Autre presse par DR
Des formateurs et superviseurs de Bozoum et Bossemptélé formés sur le recensement électoral |
La population de la préfecture de Kémo, en particulier celle de la ville de Sibut s’est fortement mobilisée pour le recensement électoral. Un constat fait par le RJDH qui s’est rendu dans la région.
Sylvain Pougbalé, président du centre N°2758 installé à l’école Galafondo, une des communes de Sibut, a fait savoir qu’au moins 600 personnes se sont inscrites après trois jours d’opérations. Ce dernier parle d’une forte mobilisation.
« Les gens sont vraiment mobilisés. Chaque jour avant de se rendre dans leurs champs, tôt le matin ils se font inscrire et dans l’après-midi après les travaux champêtres, ils reviennent », a-t-il expliqué.
« Depuis que nous avons commencé, les notables et les autorités communales sont toujours présentes dans les centres afin de témoigner les personnes qui n’ont pas de papier. Mais nous déplorons le fait que notre sécurité ne soit pas assurée par la Munisca comme prévue. Nous sommes abandonnés à notre triste sort. Ce sont les éléments de la gendarmerie basés à Djoukou qui de temps en temps nous visitent », a déploré Marcel Dongo Pandji, président du centre N°2773.
La majorité des agents recenseurs se plaignent du fait que depuis le début de leur formation jusqu’à ce jour, ils n’ont pas encore perçu leurs per diem, ce qui pourra les pousser à entrer en grève.
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