La France est dans un bourbier a lâché récemment sous couvert de l’anonymat un diplomate français en poste à Bangui. Cette courte phrase décrit la situation qui prévaut actuellement en Centrafrique. Selon cette source, l’erreur commise par la France a été d’avaliser idiotement sous pression internationale la nomination de Catherine Samba-Panza comme présidente du pays.
Sous prétexte de ne pas désigner une personnalité ayant eu des liens avec les régimes précédents, on a choisi une personnalité qui n’a jamais exercé la moindre fonction officielle et dont tout le monde sait à Bangui qu’elle ne sera pas en mesure d’imposer son autorité. Au pouvoir depuis presque deux années, le régime de Mme Samba Panza s’est illustré par une absence de consensus, l’inexécution de la feuille de route (axée prioritairement sur le retour de la sécurité dans tout le pays pas seulement à Bangui, la revitalisation de l’Administration, la réinstallation des Réfugiés et des Déplacés et la tenue des élections). L’exclusion, le vol, le détournement, le mensonge, le népotisme, le clanisme et la justice à double vitesse sont érigés en mode de gestion. Bref, la France protectrice découvre un manque de volonté politique de cette équipe de mettre un terme à cette Transition en cours qui n’a que trop duré.
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