Au terme de la décision ainsi signée, Me Jérôme Lavou est nommé Directeur National de Campagne (DNC) suppléé par Ibrahim Samory, Directeur National de Campagne adjoint (DNCA) chargé de la diaspora Europe-Amérique. Car dit-on, qui veut voyager loin ménage sa monture. Afin de prendre la mesure de l’enjeu politique de l’heure, Jean Barkès Gombé-Kette, candidat à la présidentielle d’octobre et novembre prochain a pris une importante décision qui met résolument le pied de la FRC à l’étrier. ‘’FRC’’ (Fondation pour la Reconstruction de la Centrafrique) est l’association à caractère social et politique qui s’est donnée pour vocation d’accompagner l’ancien maire emblématique de Bangui.
Le choix de Me Lavou à la tête de la Direction nationale de campagne du candidat Gombé-Ketté, mis en relation avec l’assise sociale de la candidature qu’il est désormais tenu de mener à la victoire circonscrit mathématiquement, les ambitions de Jean Barkès Gombé kette. Avec deux mandats électifs dans sa carrière politique, Me Lavou est entré dans l’histoire de la République centrafricaine comme symbole de l’opiniâtreté de la lutte contre le monolithisme. Ce tigre du barreau centrafricain a combattu avec une pugnacité légendaire jusqu’à la victoire héroïque sur les velléités dictatoriales du régime Bozizé. Il a su, moyens de droits à l’appui, reconquérir sa victoire électorale volée par le KNK, dans sa démence parlementaire monocolore. Et, ce n’est pas contre n’importe qui que Lavou a bataillé pour le triomphe de la vérité des urnes dans le 7ème Arrondissement de Bangui en 2011, c’est contre une très grosse cylindrée du régime en l’occurrence l’ancien ministre et artificier Maleyombo finalement destitué et éjecté hors de l’hémicycle de l’Assemblée Nationale.
C’est donc cet homme à la robustesse électoraliste prouvée que l’ancien maire de Bangui est allé dénicher pour que la bonne cause puisse présider à la compétition électorale dans laquelle il s’engage. C’est donc un rendez-vous du pragmatisme au service de la bonne cause, car de toute l’histoire de la municipalité de Bangui, dans le sillage de Boganda et Nzilavo, Gombé-Kette demeure le prototype des rares les bâtisseurs que la RCA pleure de voir aux affaires. Aucun Banguissois qui a du cœur, aucun centrafricain des provinces ou de la diaspora qui a eu le privilège de visiter Bangui du temps de Gombé-Kette ou d’en entendre parler ne démentira pas cette assertion.
Fred KROCK