La rareté de la pluie dans la région de Nangha Boguila (nord) et ses environs, a perturbé le calendrier agricole. Quelques habitants qui ont effectué les premières semences, déplorent cette irrégularité de pluie et appellent les techniciens au secours.
Célestine Ngaba, habitant de la commune de Nangha Boguila a témoigné que la prolongation de la sècheresse sur la région a rendu tardive la reprise des activités agricoles.
Dans un entretien avec le RJDH, notre source déplore le retard qui se fait sentir sur les activités agricoles. « En principe, le mois de juillet est le moment de la récolte des premières semences du mois d’avril. Rien n’est fait jusqu’à ce moment », a expliqué Célestine Ngaba.
« Nous craignons la sous productivité agricole cette année, parce que ce retard a des répercutions sur le calendrier agricole de Nangha Boguila », a-t-elle ajouté.
Dans ses explications, la source a souligné que les cultivateurs commencent à vendre les grains destinés à la semence. « La perturbation dans le calendrier agricole a poussé les planteurs à vendre les produits agricole destinés au semis. Sur le marché des arachides en coque, de maïs, de sorgo, de mil sont vendus, afin de se procurer des produits de première nécessité », a ajouté Célestine Ngaba.
Suite à cette perturbation du calendrier agricole liée à l’irrégularité de la pluviosité, la population de Nangha Boguila s’inquiète de la sous productivité agricole et une éventuelle crise alimentaire. Elle appelle les techniciens à les aider à maitriser le calendrier agricole, perturbé ces dernières années.