La population de Bangui témoigne la vertu de l’arbre à l’occasion de sa journée nationale

News

Société

Article

Société

Publié le samedi 1 aout 2015 | RJDH Centrafrique

Célébrer le 27 juillet de chaque année, la journée internationale de l’arbre sera célébrée en différée, le vendredi 1er août 2015, à Nzila localité située à 10 kilomètres à la sortie sud de Bangui. Une partie de la population de Bangui a fait savoir que l’arbre est une source de vitalité et de développement économique d’un pays.

Selon Jean Marc, l’une des personnes interrogées par le RJDH, les arbres constituent non seulement l’une des sources principales du développement économique du pays, mais également de vitalité. Ils favorisent aussi un bon climat, et empêchent les catastrophes naturelles. Malheureusement de nos jours, la plupart de ces arbres est en voie de disparition, du fait du déboisement anarchique et barbare.

« L’arbre regorge beaucoup de vertus, en terme de vitalité et de richesse. Car en partant des arbres, un pays peut se développer ou émerger, en exploitant ou en transformant bien évidement ces arbres. Certaines personnes utilisent des arbres pour se faire soigner ou soigner leurs proches. De même, en Afrique, l’arbre sert d’un lieu d’échange ou d’un tribunal. C’est sous les arbres que les grands problèmes qui touchent la vie de la société, se discutent et les grandes décisions sont prises », a dit un agent de l’Etat.

Margueritte Bouana, relève quant à elle que l’arbre donne la vie. Pour éviter l’érosion et la sécheresse, « il nous faut des arbres. Ceux qui abattent les arbres d’une manière anarchique dans la forêt et ceux qui détruisent les arbres, afin de faire cuire les briques pour la construction, doivent être punis par la loi », a-t-elle relevé.

Luis-Philippes, une autre personne interrogée par le RJDH, appelle le gouvernement à prendre sa responsabilité face aux exploitations illicites et abusives des bois centrafricains. « Aujourd’hui, nos bois sont exploités par des étrangers, et ceci d’une manière illicite, et ne bénéficie pas au peuples centrafricains. On entend parler des sociétés de bois, mais on ne sait même pas s’ils respectent les termes du contrat signé entre eux et le gouvernement. Le gouvernement doit veiller à ce que ces bois soient rentable pour le pays et pour le peuple », a-t-il déploré.

L’arbre et la forêt sont un magnifique symbole du développement durable et permettent de nombreuses actions en faveur de l’éducation à l’environnement